EXPRIMER

Titre
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Auteur
Francois DA CAMARA
Formation
BUT MMI Bordeaux
Promotion
Promotion 2024
Statut
Publié
Date
04/02/2022
Atelier Motion Design:

  • Comment avez-vous travaillé pour produire un écrit communicationnel dans un style juste et pertinent, en phase avec la stratégie ?

Le gros du travail selon moi passe par l’écriture et le fond d’une production. La qualité du fond passe forcément par une grosse partie de recherche de l’information sur le sujet traité.

L’organisation de cet atelier était très bonne puisqu’elle s’est déroulée en deux parties.
Nous avons eu un bref exposé à réaliser sur une théorie sociologique imposée. Nous ne savions pas encore à ce moment là que nous devrions réaliser un motion design par la suite. C’est ce qui nous a permis de ne pas être omnibulé  sur la forme au détriment du fond. 
L’organisation s’est déroulée en entonnoir, le travail s’est affiné au fil des étapes:

Recherche de l’information sur un sujet imposé: « la Métaphore théâtrale de Ervin Goffman » avec un exposé de 3 minutes attendu en terme de rendu —> recherche de matière qualitative à affiner par la suite

C’est à cette étape que nous avons appris que nous devions réaliser un motion design. La production devant faire une minute, le premier travail de cet étape a été de résumer les 3 minutes d’exposer en une vulgarisation d’une minute. Encore une fois un travail d’écriture.

La troisième étape était très importante, elle consistait à trouver une direction artistique pour réaliser le motion design, trouver une direction qui à la fois colle au sujet traité et qui ait le potentiel pour captiver un public. C’est à dire trouver un référentiel qui puisse toucher le public. Nous avons assez rapidement trouvé l’idée d’utiliser la série « Breaking Bad » pour illustrer notre propos avec légèreté car le personnage principal, Walter White, endosse plusieurs rôles au cours de la série qui mettent parfaitement en lumière la théorie. Cette série était selon nous une bonne direction artistique puisqu’elle répondait aux deux objectif à savoir : coller au propos et évoquer un référentiel partagé par beaucoup de personnes du fait qu’elle est l’une des séries les plus marquantes de l’histoire.

Une fois la direction artistique trouvée, il a fallu réfléchir à plusieurs scènes, créer un story board qui puisse illustrer pertinemment notre propos en 1 minute par rapport à la réécriture de notre exposé. Il y a eu quelques ajustement à faire sur le texte pour parfaitement rentrer dans les consignes, et la partie stratégique de la réalisation était finie. 

Cette étape a été le point de départ de la partie opérationnelle. La prise en main des outils grâce à des cours sur le motion design. Grâce à ces cours, nous avons pu comprendre l’étendu du travail technique que nous allions devoir réaliser : création des décors pour les scènes, création des personnages, création des écritures, création des audios utilisés pour illustrer la réalisation.

Nous étions 2 sur le projet, nous avons donc du répartir la charge de travail afin d’être prêt pour la deadline. Nous avons donc chacun travaillé de notre côté, en nous apportant de l’aide mutuellement quand elle était nécessaire, et en ayant des ressources comme l’intervenant et la documentation existante sur le Web.

Il y’a pour finir eu le rendu, que nous avons réussi à faire à temps grâce à notre organisation.

La dernière étape s’est déroulée la semaine suivante avec la consigne de retravailler l’habillage audio de notre production grâce à un internat spécialiste du son. 

C’est certainement le projet dont je suis le plus fier depuis le début de l’année. Je pense que cette satisfaction tient beaucoup à l’organisation de l’atelier qui selon moi n’a pas brulé les étapes. Le projet était séquencé, ce qui nous a permis de nous investir pleinement dans chacune de ces parties et de produire un travail qualitatif à chaque étape. L’addition de ces travaux qualitatifs a logiquement donné un rendu satisfaisant.

L’analyse de mes compétences:

Partie stratégique:
De manière générale, la partie stratégique d’un projet, la  reflexion de la base dont découle toutes les actions opérationnelle est ce qui me stimule le plus. 
Je pense avoir un bon esprit de synthèse, et la capacité à apercevoir un projet dans toute sa largeur.
J’aime participer à « l’écriture » globale du projet, et trouver des solutions pour le découper et pouvoir le réaliser/le faire réaliser point par point. 
C’est la partie qui est la plus libre et qui a la fois demande une rigueur et cohérence forte pour que la suite du projet se déroule bien. Dans cet atelier la partie stratégique s’apparentait à définir le propos, le résumer, trouver une direction artistique digne de ce nom. C’est moi qui me suit occupé de cette partie. Thomas mon coéquipier, m’a fait confiance et n’en a pas été déçu.
Je pense que mon potentiel professionnel le plus fort se trouve dans la partie stratégique d’un projet, et la reflexion des pistes pour le mettre en oeuvre. C’est d’ailleurs en ça que mon stage va consister, et c’est ce à quoi j’aspire professionnellement.
Mais le projet ne pouvait pas s’arrêter à cette partie, une fois les axes définis, il fallait suivre la trame d’un point de vue opérationnel pour rendre le travail à temps.

Partie opérationnelle
Comme je l’ai dit au-dessus, la partie stratégique et celle qui m’inspire le plus, celle qui motive le plus. Mais je peux ressentir une frustration quand je ne suis pas moi même capable de réaliser les solutions auxquelles j’ai pensées. Cet atelier était donc intéressant, puisque j’ai en partie, moi-même du réaliser les idées prédéfinies, et la charge de travail était conséquente du fait de l’équipe de 2 que nous étions.
D’un point de vue purement technique, le projet m’a permis de comprendre les bases de logiciels très intéressants, à savoir illustrator, photoshop et surtout after effect.
Je compte sur le reste de ma formation MMI pour enrichir ces bases et les transformer en réelles connaissances. C’est l’un de mes objectifs principaux. L’acquisition de connaissances solides sur des logiciels tels que illustrator, photoshop, after effect, première pro, blender. Des logiciels permettant la réalisation de projets multimédias professionnels, apportant une grosse plus value à un message de communication.
Pour l’instant je j’en suis encore à l’apprentissage des bases. Voila sur quoi mes années MMI vont s’axer.

Ars Praxis est un prototype en cours d'élaboration.